De nouvelles pièces ont été ajoutées au Musée d'Histoire Naturelle, dans la salle Faune. Il s'agit d'une mini-exhibition sur le thème aviaire, avec de nombreuses plumes, une cage d'oiseau neimodienne et une aile de gackle bat.
Bonne visite!
vendredi 12 février 2010
Mariage d'Annoum et d'Aceko
La Gazette de Cauth Bodva est heureuse d'annoncer (avec un léger retard dû aux problèmes de transmission sur l'HoloNet) le mariage d'Aceko Apeia et d'Annoum Abra, le samedi 23 janvier 2010. Le mariage s'est déroulé sur Dantooine et consistait en quatre parties. Le mariage traditionnel Zabrak (Mlle Abra étant Zabraki), dont la cérémonie était dirigée sous l'oeil diligent d'NRJ Abra, père de la promise. Conformément à la coutume, quatre épreuves attendaient le prétendant, afin de tester ses aptitudes mentales et ses prouesses de combattant. Confrontés à d'impénétrables énigmes, Aceko a su faire preuve d'astuce et de sagesse en écoutant les conseils plus ou moins avisés des témoins, avant de répondre justement durant les épreuves intellectuelles. Lors des épreuves physiques, Aceko a, là encore, fait la démonstration de ses qualités de guerrier faisant face à des nombreuses créatures féroces et durant un duel impitoyable (la rédaction de la Gazette de Cauth Bodva s'excuse auprès des défenseurs des droits des animaux).
A la suite de ces épreuves, et mariés aux yeux de la loi Zabrak, le couple a été marié officiellement dans le respect des lois Impériales, en vigueur sur Dantooine depuis l'installation de la caserne. En troisième partie du mariage, un somptueux feu d'artifice a été tiré en honneur aux mariés, avant que ces derniers et leurs invités profitent de la soirée lors de la réception.
Ewok Festival of Love
Le Festival de l’Amour se déroule tous les ans parmi les différentes tribus Ewoks, afin d’honorer la communauté (kinship) et l’amour entre les membres d’une même tribu. A cette occasion, de nombreuses activités ont lieu au sein de la tribu auxquelles participent les Ewoks adultes (les woklings ne semblent pas y participer directement).
Durant le festival :
• Les Ewoks font don de leur nourriture, âprement acquise, aux autres membres de la tribu pour manifester la confiance et l’acceptation ; le shaman offre des plats traditionnels du Festival de l’Amour, baies de camby et jus de chak (lorsque des étrangers participent au Festival, comme c’est le cas sur Naboo et Corellia, le shaman, dans la mesure où il n’a pas entièrement confiance en eux, demande aux participants de s’acquitter d’un dû) ;
• Les membres de la tribu préparent des repas, danses, et chantent les chants traditionnels, telle que cette mélopée ancestrale, qui souvent perce la canopée : « Dungun duca lula ludia nunga, dounga, luna nudia ! » ;
• Un chef Ewok et un Shaman se tiennent à proximité des fontaines de chocolat dans toutes les villes participantes ;
• L’une des activités consiste à aider le Sage de l’Amour désillusionné. Il a perdu sa voie et doit être aidé à redécouvrir le vrai sens du Festival de l’Amour et ainsi avoir la preuve qu’il y a réellement de l’amour dans cette folle galaxie.
• Enfin, les participants sont invités à plonger les baies dans camby dans la fontaine de chocolat à proximité pour qu’elles aient du goût ;
Le Festival dure pendant 22 jours (Endor réalise sa rotation en 18 jours standards, soit 396 heures) et comme de nombreuses fêtes traditionnelles doit revêtir une signification particulière dans le calendrier Ewok d’Endor. Si l’ensemble des participants extérieurs peut y voir une fête joyeuse et bon enfant, pour les Ewoks, le symbolisme de cette fête est particulièrement important.
Tout d’abord, cette fête est conduite sous les auspices du shaman et de ses assistants – qui, nous le verrons jouent un rôle central durant les festivités. A ce titre, il s’agit donc d’une fête sacrée, la scène qui se présente devant nous participe du domaine des dieux, non plus du monde profane. A cet égard, la scène répond à un agencement précis – quelque soit le lieu de la fête, la disposition est la même : la fontaine, la hutte, le four, le feu, les peaux, le tambour, les torches. Six personnages articulent les festivités :
- Le shaman préside les festivités, il offre (ou vend aux étrangers) les plats traditionnels et hautement symboliques qui permettent à l’initié de s’éveiller au sein de la communauté (v. infra).
- Premier assistant du shaman, le Disciple de Benjamin, un être ailé qui guide l’initié vers Benjamin. Le Disciple de Benjamin a un cœur tatoué sur le plexus et sur la fesse droite, il porte un carquois avec des flèches ;
- Deuxième assistant, Benjamin, un être ailé qui guide l’initié dans une quête spirituelle pour trouver l’Amour. Benjamin porte des lunettes noires, et un vêtement où figurent des cœurs brisés et des cœurs pleins ;
- Troisième assistant, l’Hérault de Kyoopid, un être ailé qui guide l’initié vers sa dernière quête ; il est vêtu comme le Disciple de Benjamin ;
- Quatrième assistant, Kyoopid, un être ailé qui annonce à l’initié le succès de sa quête pourvu qu’un sacrifice soit commis. Il est vêtu comme le Disciple de Benjamin ;
- Enfin, le Chef, il se tient à l’écart des festivités dans une hutte dont il ne sort pas. Il est dépositaire du secret que lui dira l’initié et le récompensera en conséquence ;
Les autres membres de la tribu participent en dansant autour de la fontaine et en chantant les chants traditionnels. Ils veillent toutefois à tourner le dos à la fontaine pendant leurs danses.
Que se passe-t-il donc ?
La structure des célébrations est en réalité assez ouverte, l’initié pouvant réaliser les trois quêtes sans ordre apparent.
- Le binôme shaman-chef ; il s’agit d’un rite initiatique simple : le shaman partage une nourriture sacrée avec l’initié (le chak est issu du Grand Arbre, la divinité première des Ewoks) – le cas échéant, un étranger peut « acheter la confiance » du shaman afin d’obtenir la nourriture sacrée. L’initié dispose alors de l’essence (le jus) du Grand Arbre et de baies de cambylictus (comprendre, la semence de l’arbre, donc, la semence). Il consomme l’essence (littéralement incorpore l’esprit du Grand Arbre) avant de se livrer à une transformation rituelle : tremper la semence dans la fontaine avant de la consommer. L’esprit devient ainsi fécond. Si le rituel s’est bien déroulé, il aura trouvé auprès de la fontaine, la clef qui ouvre les secrets du cœur du chef, la formule « Allayloo Ta Nuv ». Armé de cette clef, il la présente au chef – qui représente le pouvoir profane ou la société au sens large – qui en retour, donne à l’initié le droit de porter la fleur, c'est-à-dire, d’être membre à part entière de la société. En d’autres termes « l’esprit fécond » revient parmi les mortels – il gagne le droit de se reproduire pour que survive la société ;
- Le binôme Disciple de Benjamin – Benjamin ; ici, il s’agit d’une quête, l’initié ne subit pas de transformation, mais il va devoir faire face à la providence pour préserver ses valeurs. Face au Disciple de Benjamin, l’initié est envoyé rappeler à Benjamin « qu’il y a réellement de l’amour dans cette folle galaxie » - la flèche que porte le Disciple dans son carquois est le messager, l’initié envoyé en direction de Benjamin qui réside hors de la scène. Benjamin (qui veut dire « fils de la chance ») est aveugle à double titre – ses lunettes noires couvrent ses yeux, son jugement est faussé, il est incapable de retrouver le « vrai sens », et il habite à l’extérieur de la tribu, ne la voit pas. Or comme l’indique son vêtement, il est dépositaire des amours heureuses (cœurs pleins) et malheureuses (cœurs brisés) – de lui, le bonheur de nombreux dépend donc. Pour l’initié, il s’agit donc d’éviter que la providence aveugle ne fasse et défasse les Amours de façon hasardeuse, la société dans son ensemble ne s’en remettrait pas, une main, celle de l’initié, doit le guider. Lorsqu’il réussit, il reçoit des morceaux d’écorces du Grand Arbre – le corps du Grand Arbre.
- Le binôme Hérault de Kyoopid et Kyoopid ; troisième et dernière quête, donne à l’initié la capacité sexuelle physiologique – différente de la maturité sexuelle sociale du premier binôme. L’Hérault envoie l’initié « à l’aveuglette » à la recherche de Kyoopid, qui doit s’en remettre à la providence pour le retrouver. En chemin, c'est-à-dire, en « jeu de piste » sont éparpillées des icônes que l’initié à loisir de ramasser ou non. Lorsqu’il trouve Kyoopid, celui-ci lui demande un dû : les icônes, ce que la providence lui a donné et qu’il a su reconnaître, ou bien son corps, les morceaux d’écorces du Grand Arbre, reçus plus tôt. En échange de quoi, Kyoopid l’impartit d’une connaissance, celle de l’avoir trouvé. Mais Kyoopid, ou pour le nommer dans d’autres mythologies, c’est Eros ou Kama, la recherche de l’absolu par les sens, l’art d’aimer. Les deux tatouages portent donc un double sens, aimer et savoir-aimer, le cœur et les organes reproductifs.
L’absence des woklings confirme que la maturité joue un rôle important dans le Festival. Deux raisons principales expliquent ce fait : la maturité sociale, alors que les woklings n’ont pas encore pris part au festival des capuches et donc ne font pas encore partie de la tribu, l’autre raison est physiologique, les woklings n’ayant pas atteint la maturité sexuelle, ils ne peuvent donc participer à un festival qui revêt une dimension de fête de la fécondité.
Le Festival de l’Amour doit représenter un moment fort dans la culture Ewok. En effet, loin des images de douceur et de gentillesse, les Ewoks sont avant tous de féroces chasseurs / guerriers dont les pratiques peuvent paraître brutales au regard du reste de la galaxie. En effet, il convient de rappeler que le cannibalisme figure parmi les pratiques observées chez ces êtres ainsi que chez les Dulok – pratique universelle sur Endor. Compte tenu de l’abondance de nourriture sur Endor et des connaissances des Ewoks en matière de chasse, de cueillette, de pêche et d’agriculture, il est difficile de penser que le cannibalisme pratiqué par ces derniers participe d’un complément alimentaire. Dans ces circonstances, il doit probablement s’agir d’un cannibalisme rituel, où « manger l’étranger » pourrait consister à s’approprier certaines de ses qualités. Aussi, marquer « l’appartenance, la confiance, l’amour et le kinship » dans une tribu est aussi une garantie de ne pas être dévoré – prosaïquement, on ne partage pas son repas avec un être que l’on considèrerait comme un repas futur.
En ce qui concerne les ailettes, les Ewoks n’en ont techniquement pas besoin – ils utilisent la Force pour la lévitation. Mais il s’agit probablement d’une survivance primitive des premiers shamans. En effet, ces derniers, par un principe de magie sympathique (c'est-à-dire, imitative) ont du « s’approprier » les pouvoirs des oiseaux pour voler – c'est-à-dire, atteindre une maîtrise de la Force suffisante pour léviter. On pourra en déduire que lorsque C-3PO, grâce à Luke, entreprend de survoler le camp Ewok, et provoque un fort émoi ce n’est pas tant par son vol que par le fait qu’il n’ait pas eu besoin des ailettes, ce qui, aux yeux de la tribu, lui confère une qualité supérieure au shaman. Lequel, d’ailleurs, ne semble pas complètement dupe, et pour cause ! Il connaît le truc.
Géopolitique de l’Amour?
La Reine Kylantha de Naboo a invité une tribu à visiter sa planète, ainsi, le Chef Chirpa, du village de l’Arbre éclatant (Bright Tree) s’est aventuré à Theed avec le shaman tribal, Logray afin de partager leur riche culture avec la galaxie. Les villes hôtes sont Tyrena (Corellia), Kaadara (Naboo) et le Village Lacustre des Ewoks Septentrionaux. Le Chef Chirpa participe par ailleurs aux célébrations à Theed (Naboo) qui se tiennent non loin de la cantina ainsi qu’à l’Avant-poste Scientifique d’Endor.
Il est difficile de comprendre exactement par quelle manière la Reine a pu entendre parler des Ewoks, mais après tout, peut être est-ce par le récit de voyageurs ou bien, par l’Avant-poste scientifique. Ce dernier pourrait être en contact avec l’Académie des Sciences de Naboo.
Les Ewoks découvrent (?) les droïdes de protocole sur Corellia et Naboo (peut être sur Endor à l’Avant-poste Scientifique). Ils comprennent bien qu’il s’agit là de servants – et la tenue de serveurs qui leur est donnée pendant les festivités le démontre clairement. Sur Endor, ils sont toutefois surpris de voir C-3PO et le prennent pour une divinité (d’autant qu’il s’agit de la même tribu). On devra donc en conclure, que pour une raison encore inconnue, entre les festivités et leur départ de Naboo (voire de Corellia) les Ewoks ont eu des raisons de penser que les unités de Cybot Galactica ont acquis un statut divin (ou quasi-divin).
Durant le festival :
• Les Ewoks font don de leur nourriture, âprement acquise, aux autres membres de la tribu pour manifester la confiance et l’acceptation ; le shaman offre des plats traditionnels du Festival de l’Amour, baies de camby et jus de chak (lorsque des étrangers participent au Festival, comme c’est le cas sur Naboo et Corellia, le shaman, dans la mesure où il n’a pas entièrement confiance en eux, demande aux participants de s’acquitter d’un dû) ;
• Les membres de la tribu préparent des repas, danses, et chantent les chants traditionnels, telle que cette mélopée ancestrale, qui souvent perce la canopée : « Dungun duca lula ludia nunga, dounga, luna nudia ! » ;
• Un chef Ewok et un Shaman se tiennent à proximité des fontaines de chocolat dans toutes les villes participantes ;
• L’une des activités consiste à aider le Sage de l’Amour désillusionné. Il a perdu sa voie et doit être aidé à redécouvrir le vrai sens du Festival de l’Amour et ainsi avoir la preuve qu’il y a réellement de l’amour dans cette folle galaxie.
• Enfin, les participants sont invités à plonger les baies dans camby dans la fontaine de chocolat à proximité pour qu’elles aient du goût ;
Le Festival dure pendant 22 jours (Endor réalise sa rotation en 18 jours standards, soit 396 heures) et comme de nombreuses fêtes traditionnelles doit revêtir une signification particulière dans le calendrier Ewok d’Endor. Si l’ensemble des participants extérieurs peut y voir une fête joyeuse et bon enfant, pour les Ewoks, le symbolisme de cette fête est particulièrement important.
Tout d’abord, cette fête est conduite sous les auspices du shaman et de ses assistants – qui, nous le verrons jouent un rôle central durant les festivités. A ce titre, il s’agit donc d’une fête sacrée, la scène qui se présente devant nous participe du domaine des dieux, non plus du monde profane. A cet égard, la scène répond à un agencement précis – quelque soit le lieu de la fête, la disposition est la même : la fontaine, la hutte, le four, le feu, les peaux, le tambour, les torches. Six personnages articulent les festivités : - Le shaman préside les festivités, il offre (ou vend aux étrangers) les plats traditionnels et hautement symboliques qui permettent à l’initié de s’éveiller au sein de la communauté (v. infra).
- Premier assistant du shaman, le Disciple de Benjamin, un être ailé qui guide l’initié vers Benjamin. Le Disciple de Benjamin a un cœur tatoué sur le plexus et sur la fesse droite, il porte un carquois avec des flèches ;
- Deuxième assistant, Benjamin, un être ailé qui guide l’initié dans une quête spirituelle pour trouver l’Amour. Benjamin porte des lunettes noires, et un vêtement où figurent des cœurs brisés et des cœurs pleins ;
- Troisième assistant, l’Hérault de Kyoopid, un être ailé qui guide l’initié vers sa dernière quête ; il est vêtu comme le Disciple de Benjamin ;
- Quatrième assistant, Kyoopid, un être ailé qui annonce à l’initié le succès de sa quête pourvu qu’un sacrifice soit commis. Il est vêtu comme le Disciple de Benjamin ;
- Enfin, le Chef, il se tient à l’écart des festivités dans une hutte dont il ne sort pas. Il est dépositaire du secret que lui dira l’initié et le récompensera en conséquence ;
Les autres membres de la tribu participent en dansant autour de la fontaine et en chantant les chants traditionnels. Ils veillent toutefois à tourner le dos à la fontaine pendant leurs danses.
Que se passe-t-il donc ?
La structure des célébrations est en réalité assez ouverte, l’initié pouvant réaliser les trois quêtes sans ordre apparent.
- Le binôme shaman-chef ; il s’agit d’un rite initiatique simple : le shaman partage une nourriture sacrée avec l’initié (le chak est issu du Grand Arbre, la divinité première des Ewoks) – le cas échéant, un étranger peut « acheter la confiance » du shaman afin d’obtenir la nourriture sacrée. L’initié dispose alors de l’essence (le jus) du Grand Arbre et de baies de cambylictus (comprendre, la semence de l’arbre, donc, la semence). Il consomme l’essence (littéralement incorpore l’esprit du Grand Arbre) avant de se livrer à une transformation rituelle : tremper la semence dans la fontaine avant de la consommer. L’esprit devient ainsi fécond. Si le rituel s’est bien déroulé, il aura trouvé auprès de la fontaine, la clef qui ouvre les secrets du cœur du chef, la formule « Allayloo Ta Nuv ». Armé de cette clef, il la présente au chef – qui représente le pouvoir profane ou la société au sens large – qui en retour, donne à l’initié le droit de porter la fleur, c'est-à-dire, d’être membre à part entière de la société. En d’autres termes « l’esprit fécond » revient parmi les mortels – il gagne le droit de se reproduire pour que survive la société ;
- Le binôme Disciple de Benjamin – Benjamin ; ici, il s’agit d’une quête, l’initié ne subit pas de transformation, mais il va devoir faire face à la providence pour préserver ses valeurs. Face au Disciple de Benjamin, l’initié est envoyé rappeler à Benjamin « qu’il y a réellement de l’amour dans cette folle galaxie » - la flèche que porte le Disciple dans son carquois est le messager, l’initié envoyé en direction de Benjamin qui réside hors de la scène. Benjamin (qui veut dire « fils de la chance ») est aveugle à double titre – ses lunettes noires couvrent ses yeux, son jugement est faussé, il est incapable de retrouver le « vrai sens », et il habite à l’extérieur de la tribu, ne la voit pas. Or comme l’indique son vêtement, il est dépositaire des amours heureuses (cœurs pleins) et malheureuses (cœurs brisés) – de lui, le bonheur de nombreux dépend donc. Pour l’initié, il s’agit donc d’éviter que la providence aveugle ne fasse et défasse les Amours de façon hasardeuse, la société dans son ensemble ne s’en remettrait pas, une main, celle de l’initié, doit le guider. Lorsqu’il réussit, il reçoit des morceaux d’écorces du Grand Arbre – le corps du Grand Arbre.
- Le binôme Hérault de Kyoopid et Kyoopid ; troisième et dernière quête, donne à l’initié la capacité sexuelle physiologique – différente de la maturité sexuelle sociale du premier binôme. L’Hérault envoie l’initié « à l’aveuglette » à la recherche de Kyoopid, qui doit s’en remettre à la providence pour le retrouver. En chemin, c'est-à-dire, en « jeu de piste » sont éparpillées des icônes que l’initié à loisir de ramasser ou non. Lorsqu’il trouve Kyoopid, celui-ci lui demande un dû : les icônes, ce que la providence lui a donné et qu’il a su reconnaître, ou bien son corps, les morceaux d’écorces du Grand Arbre, reçus plus tôt. En échange de quoi, Kyoopid l’impartit d’une connaissance, celle de l’avoir trouvé. Mais Kyoopid, ou pour le nommer dans d’autres mythologies, c’est Eros ou Kama, la recherche de l’absolu par les sens, l’art d’aimer. Les deux tatouages portent donc un double sens, aimer et savoir-aimer, le cœur et les organes reproductifs.
L’absence des woklings confirme que la maturité joue un rôle important dans le Festival. Deux raisons principales expliquent ce fait : la maturité sociale, alors que les woklings n’ont pas encore pris part au festival des capuches et donc ne font pas encore partie de la tribu, l’autre raison est physiologique, les woklings n’ayant pas atteint la maturité sexuelle, ils ne peuvent donc participer à un festival qui revêt une dimension de fête de la fécondité.
Le Festival de l’Amour doit représenter un moment fort dans la culture Ewok. En effet, loin des images de douceur et de gentillesse, les Ewoks sont avant tous de féroces chasseurs / guerriers dont les pratiques peuvent paraître brutales au regard du reste de la galaxie. En effet, il convient de rappeler que le cannibalisme figure parmi les pratiques observées chez ces êtres ainsi que chez les Dulok – pratique universelle sur Endor. Compte tenu de l’abondance de nourriture sur Endor et des connaissances des Ewoks en matière de chasse, de cueillette, de pêche et d’agriculture, il est difficile de penser que le cannibalisme pratiqué par ces derniers participe d’un complément alimentaire. Dans ces circonstances, il doit probablement s’agir d’un cannibalisme rituel, où « manger l’étranger » pourrait consister à s’approprier certaines de ses qualités. Aussi, marquer « l’appartenance, la confiance, l’amour et le kinship » dans une tribu est aussi une garantie de ne pas être dévoré – prosaïquement, on ne partage pas son repas avec un être que l’on considèrerait comme un repas futur.
En ce qui concerne les ailettes, les Ewoks n’en ont techniquement pas besoin – ils utilisent la Force pour la lévitation. Mais il s’agit probablement d’une survivance primitive des premiers shamans. En effet, ces derniers, par un principe de magie sympathique (c'est-à-dire, imitative) ont du « s’approprier » les pouvoirs des oiseaux pour voler – c'est-à-dire, atteindre une maîtrise de la Force suffisante pour léviter. On pourra en déduire que lorsque C-3PO, grâce à Luke, entreprend de survoler le camp Ewok, et provoque un fort émoi ce n’est pas tant par son vol que par le fait qu’il n’ait pas eu besoin des ailettes, ce qui, aux yeux de la tribu, lui confère une qualité supérieure au shaman. Lequel, d’ailleurs, ne semble pas complètement dupe, et pour cause ! Il connaît le truc.Géopolitique de l’Amour?
La Reine Kylantha de Naboo a invité une tribu à visiter sa planète, ainsi, le Chef Chirpa, du village de l’Arbre éclatant (Bright Tree) s’est aventuré à Theed avec le shaman tribal, Logray afin de partager leur riche culture avec la galaxie. Les villes hôtes sont Tyrena (Corellia), Kaadara (Naboo) et le Village Lacustre des Ewoks Septentrionaux. Le Chef Chirpa participe par ailleurs aux célébrations à Theed (Naboo) qui se tiennent non loin de la cantina ainsi qu’à l’Avant-poste Scientifique d’Endor.
Il est difficile de comprendre exactement par quelle manière la Reine a pu entendre parler des Ewoks, mais après tout, peut être est-ce par le récit de voyageurs ou bien, par l’Avant-poste scientifique. Ce dernier pourrait être en contact avec l’Académie des Sciences de Naboo.
Les Ewoks découvrent (?) les droïdes de protocole sur Corellia et Naboo (peut être sur Endor à l’Avant-poste Scientifique). Ils comprennent bien qu’il s’agit là de servants – et la tenue de serveurs qui leur est donnée pendant les festivités le démontre clairement. Sur Endor, ils sont toutefois surpris de voir C-3PO et le prennent pour une divinité (d’autant qu’il s’agit de la même tribu). On devra donc en conclure, que pour une raison encore inconnue, entre les festivités et leur départ de Naboo (voire de Corellia) les Ewoks ont eu des raisons de penser que les unités de Cybot Galactica ont acquis un statut divin (ou quasi-divin).
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