La communication émanait de TC Prime, un système dénué de planète où résidait presque solitaire une étoile blanche de type A. Presque solitaire; un relais d'hypercom y était en orbite stationnaire. De ce petit noeud de communication, il était presque impossible de tracer les communications. De toute façon, le point d'origine exact n'était pas ce qui l'intéressait, plutôt son contenu. La rumeur voulait que de nouveaux objets en provenance de Dathomir allaient être sur le marché. La nouvelle était excellente, mais comme pour toute opportunité, il fallait y consacrer des ressources et donc faire des choix...
Il travaillait sans relâche à la compilation de son rapport sur les "phénomènes étranges" commencé il y a bien des années mais dont l'Alliance semblait avoir un besoin soudain plus pressant. Par ailleurs, la rumeur du datadisk impérial perdu en ville occupait le reste de son temps. Depuis plusieurs jours, ses hommes et lui sillonnaient la ville, posaient des questions, écoutaient les rumeurs les plus sûres et les fadaises les plus farfelues pour mettre la main sur l'objet. Si l'Empire le cherchait, il devait le retrouver avant et transmettre au commandement du Secteur Raioballo.
Il se décida donc à passer une annonce sur le réseau local de l'Arche.
...communication locale...ID utilisateur Tarn.pagott>système_domestique>réseau_Arche>système_planétaire>déconnecté...
A moins que quelqu'un ne pousse la communication plus loin, le message ne sortirait pas de la ville. Et c'était amplement suffisant.
"Le Musée d'Histoire Naturelle est actuellement à la recherche des éléments suivants en provenance de Dathomir: soie d'araignée, dents de rancor, cuir de wuffa, herbes rares séchées, ambre de Dathomir dans toutes les quantités. Contrepartie financière à négocier. Le Musée s'est par ailleurs porté acquéreur des objets suivants (voir liste) et cherche à compléter ses collections. Contrepartie financière à négocier. Merci de votre aide. Tarn-Uldir Pagott."
mardi 18 janvier 2011
Petite requête personnelle
Satchi rentrait les informations glanées sur cette satanée planète avec hâte, pressée de retrouver une atmosphère respirable le plus rapidement possible. Même si elle n'était quasiment jamais sortie du complexe de Mensix, la lourdeur et la chaleur environnantes pesaient comme un fardeau.
Une rencontre récente, en service à la petite cantina locale, avait causé un trouble inexplicable en elle. Et si une partie des réponses se trouvaient ici?
Elle savait que Zahul transmettrait l'info à l'organisation ...et qu'une expédition serait montée afin de vérifier certaines hypothèses.
Une rencontre récente, en service à la petite cantina locale, avait causé un trouble inexplicable en elle. Et si une partie des réponses se trouvaient ici?
Elle savait que Zahul transmettrait l'info à l'organisation ...et qu'une expédition serait montée afin de vérifier certaines hypothèses.
jeudi 13 janvier 2011
Rumeur...
Un datadisk concernant la disparition mystérieuse d'un convoi commercial et dont les holonews spéculent depuis plusieurs jours aurait été perdu en ville par un des enquêteurs dépêchés par l'Empire dans tous les secteurs alentour de la catastrophe.
...
Hm...Makatar se tenait le menton, les yeux dans le vague.
- Attendez que je sermonne cet incompétent qui perd un datadisk impérial"
Il tapota son sabre, vérifia son rifle et sortît en disparaissant aux yeux des non-initiés.
...
De part ses nombreux contacts dans les mondes impériaux, S.Fell apprit qu'effectivement une telle data avait été égaré.
L'officier indélicat fut sévèrement puni pour sa négligence et envoyé comme simple trooper dans la garnison de Maridun.
Mais la nouvelle la plus importante, est que les données présente sur le disque ne seront valide que pour 15 à 20 jours avant de disparaitre complètement.
S.Fell se dit qu'il était important de retrouver cette Data et de monter une expédition pour mener l'enquête sur ce mystérieux évènement...
...
Annoum sirotait son verre en regardant la salle. La danseuse se trémoussait langoureusement et le barman essuyait un verre. Beau cliché.
Elle était accoudée au comptoir avec cette allure désinvolte qu'elle semblait toujours arborer. Pourtant elle était soucieuse. Son affaire tournait bien, rien à dire. Le Gnort Emeché, qu'elle avait acheté il y a quelques années avait ses habitués et cela suffisait à le faire tourner. Elle avait quitté le métier mais n'avait pu s'en détacher complètement et l'acquisition de cette cantina était la solution. Sa solution.
Que dire de sa vie privée ? Une vraie catastrophe. Elle n'avait jamais rien attendu des hommes et tant mieux, il valait mieux vu le résultat. Elle ricanait bêtement de sa bêtise... enfin surtout de la leur. Elle s'assombrit en pensant à son père. Il était devenu fou et elle n'avait rien pu faire. Sa soeur avait disparu... Son visage eu un rictus de colère.
Elle posa violemment son verre vide sur le comptoir, faisant sursauter le barman.
- un autre, s'il te plait.
Il lui servit un verre et se mit à papoter comme font tous les barmen de la galaxie. Il savait détendre les atmosphères pesantes.
Il se pencha vers elle et baissant la voix :
- Vous avez entendu cette histoire de datadisc ? Ça grouille de partout. Tout le monde le cherche. Il parait qu'il vaut une fortune et cache un terrible secret.
- De quoi parles-tu ?
- Et bien...la rumeur, vous savez... Et en ville, on ne discute plus que de ça. LE datadisc égaré !
Il lui expliquait les ragots qu'il entendait au bar, déformant, exagérant comme le ferait toute bonne pipelette.
- hum. Je vais voir ca. Et toi, ouvre l'oreille.
Elle n'avait pas de mission particulière hormis cette stupide histoire de recrutement dans l'Empire. Elle. Une zabrake... n'importe quoi... enfin elle en tuerait le maximum en partant. Cette idée la mis de bonne humeur et elle sorti de la cantina d'un pas léger.
Elle allait trouver ce datadisc et se faire un max de blé.
...
Hm...Makatar se tenait le menton, les yeux dans le vague.
- Attendez que je sermonne cet incompétent qui perd un datadisk impérial"
Il tapota son sabre, vérifia son rifle et sortît en disparaissant aux yeux des non-initiés.
...
De part ses nombreux contacts dans les mondes impériaux, S.Fell apprit qu'effectivement une telle data avait été égaré.
L'officier indélicat fut sévèrement puni pour sa négligence et envoyé comme simple trooper dans la garnison de Maridun.
Mais la nouvelle la plus importante, est que les données présente sur le disque ne seront valide que pour 15 à 20 jours avant de disparaitre complètement.
S.Fell se dit qu'il était important de retrouver cette Data et de monter une expédition pour mener l'enquête sur ce mystérieux évènement...
...
Annoum sirotait son verre en regardant la salle. La danseuse se trémoussait langoureusement et le barman essuyait un verre. Beau cliché.
Elle était accoudée au comptoir avec cette allure désinvolte qu'elle semblait toujours arborer. Pourtant elle était soucieuse. Son affaire tournait bien, rien à dire. Le Gnort Emeché, qu'elle avait acheté il y a quelques années avait ses habitués et cela suffisait à le faire tourner. Elle avait quitté le métier mais n'avait pu s'en détacher complètement et l'acquisition de cette cantina était la solution. Sa solution.
Que dire de sa vie privée ? Une vraie catastrophe. Elle n'avait jamais rien attendu des hommes et tant mieux, il valait mieux vu le résultat. Elle ricanait bêtement de sa bêtise... enfin surtout de la leur. Elle s'assombrit en pensant à son père. Il était devenu fou et elle n'avait rien pu faire. Sa soeur avait disparu... Son visage eu un rictus de colère.
Elle posa violemment son verre vide sur le comptoir, faisant sursauter le barman.
- un autre, s'il te plait.
Il lui servit un verre et se mit à papoter comme font tous les barmen de la galaxie. Il savait détendre les atmosphères pesantes.
Il se pencha vers elle et baissant la voix :
- Vous avez entendu cette histoire de datadisc ? Ça grouille de partout. Tout le monde le cherche. Il parait qu'il vaut une fortune et cache un terrible secret.
- De quoi parles-tu ?
- Et bien...la rumeur, vous savez... Et en ville, on ne discute plus que de ça. LE datadisc égaré !
Il lui expliquait les ragots qu'il entendait au bar, déformant, exagérant comme le ferait toute bonne pipelette.
- hum. Je vais voir ca. Et toi, ouvre l'oreille.
Elle n'avait pas de mission particulière hormis cette stupide histoire de recrutement dans l'Empire. Elle. Une zabrake... n'importe quoi... enfin elle en tuerait le maximum en partant. Cette idée la mis de bonne humeur et elle sorti de la cantina d'un pas léger.
Elle allait trouver ce datadisc et se faire un max de blé.
samedi 8 janvier 2011
Message crypté sur les datapads d’Alatz, d’Ortzadar et d’Annoum : Suite
- Je sais que cela pourrait aller à l’encontre de vos convictions mais j’ai reçu ceci.
Loohy fit glisser son doigt sur son datapad et une photo s’afficha sur l’écran mural de son bureau. On y voyait un homme dans une cellule. L’image était sombre et la définition mauvaise mais rien ne laissait douter de son état de prisonnier. Le visage tuméfié, les vêtements tachés de sueurs et de sang... peut-être de larmes aussi d’ailleurs.
- Nous avons des hommes mais hélas trop haut placés pour cette mission. Il nous faut des soldats de base. Vous serez parfaits.
Les deux hommes semblaient mécontents. Leur idéal était vraiment loin de l’idée de servir l’Empire, même pour la bonne cause. Annoum qui semblait cuver une nuit trop arrosée s’amusait avec la pointe de sa lance, ayant un petit recul à chaque mini électrocution.
Ils ne payaient pas de mine, mais Loohy savait qu’Arche pouvait compter sur eux.
Elle continuait ses explications, leur donnant le maximum d’informations. Il fallait qu’ils retrouvent ce prisonnier et qu’ils l’interrogent.
- Il faut que vous vous engagiez dans le "storm squadron". C'est le seul moyen que nous avons. Vous verrez monsieur Gus pour les détails.
Ca lui semblait irréel de penser cela, mais leurs batailles seraient gagnées avec Makatar Gus à leurs têtes...
…
Makatar rejoignit les 3 compères dans le lieu de rendez-vous prévu la veille. Il fit un salut à la petite assemblée et enjoignit Annoum, Ortzadar et Alatz de le suivre dans une alcôve adjacente à la grande salle.
« Nous y serons plus au calme » chuchota-t-il.
Il commanda une tournée de bière jawa puis, après une petite hésitation, modifia la commande.
« Mettez plutôt 3 bières et 1 schitt orange pour la demoiselle »
Le droïd partît immédiatement réaliser le service et revînt quasiment aussi vite.
Une fois tranquille, ils commencèrent à siroter chacun à leur rythme, Annoum jetant un regard agacé et accusateur à Makatar.
« Les papiers d’enrôlement sont prêts, même si l’effacement de vos historiques archivés au BSI ne fût pas si simple qu'il n’y parait. Le temps joue en notre faveur de ce côté-ci. »
Il leur tendît une carte de certification à chacun en ajoutant
« Vous commencerez simple troufion, je n’ai pu faire mieux sans risquer d'attirer l’attention. A vous de faire vos preuves. »
Une fois les verres finis, ils se quittèrent sans un mot et chacun leur tour. Au moment où Alatz allait se lever, Makatar lui agrippa le bras et le tira légèrement vers lui pour lui susurrer à l'oreille avec un air amusé :
« Eh crooner, arrête de hurler ‘TUER LES REBELLES’ à tout bout de champs, tu nuis à ta crédibilité et vas attirer les agents du BSI sur nos basques! Tu pourras faire ça un peu plus tard quand t'auras supprimé tout soupçon quant à tes affinités! »
Ils sortirent de la cantina et se dispersèrent dans la nuit noire de Tatooine.
Loohy fit glisser son doigt sur son datapad et une photo s’afficha sur l’écran mural de son bureau. On y voyait un homme dans une cellule. L’image était sombre et la définition mauvaise mais rien ne laissait douter de son état de prisonnier. Le visage tuméfié, les vêtements tachés de sueurs et de sang... peut-être de larmes aussi d’ailleurs.
- Nous avons des hommes mais hélas trop haut placés pour cette mission. Il nous faut des soldats de base. Vous serez parfaits.
Les deux hommes semblaient mécontents. Leur idéal était vraiment loin de l’idée de servir l’Empire, même pour la bonne cause. Annoum qui semblait cuver une nuit trop arrosée s’amusait avec la pointe de sa lance, ayant un petit recul à chaque mini électrocution.
Ils ne payaient pas de mine, mais Loohy savait qu’Arche pouvait compter sur eux.
Elle continuait ses explications, leur donnant le maximum d’informations. Il fallait qu’ils retrouvent ce prisonnier et qu’ils l’interrogent.
- Il faut que vous vous engagiez dans le "storm squadron". C'est le seul moyen que nous avons. Vous verrez monsieur Gus pour les détails.
Ca lui semblait irréel de penser cela, mais leurs batailles seraient gagnées avec Makatar Gus à leurs têtes...
…
Makatar rejoignit les 3 compères dans le lieu de rendez-vous prévu la veille. Il fit un salut à la petite assemblée et enjoignit Annoum, Ortzadar et Alatz de le suivre dans une alcôve adjacente à la grande salle.
« Nous y serons plus au calme » chuchota-t-il.
Il commanda une tournée de bière jawa puis, après une petite hésitation, modifia la commande.
« Mettez plutôt 3 bières et 1 schitt orange pour la demoiselle »
Le droïd partît immédiatement réaliser le service et revînt quasiment aussi vite.
Une fois tranquille, ils commencèrent à siroter chacun à leur rythme, Annoum jetant un regard agacé et accusateur à Makatar.
« Les papiers d’enrôlement sont prêts, même si l’effacement de vos historiques archivés au BSI ne fût pas si simple qu'il n’y parait. Le temps joue en notre faveur de ce côté-ci. »
Il leur tendît une carte de certification à chacun en ajoutant
« Vous commencerez simple troufion, je n’ai pu faire mieux sans risquer d'attirer l’attention. A vous de faire vos preuves. »
Une fois les verres finis, ils se quittèrent sans un mot et chacun leur tour. Au moment où Alatz allait se lever, Makatar lui agrippa le bras et le tira légèrement vers lui pour lui susurrer à l'oreille avec un air amusé :
« Eh crooner, arrête de hurler ‘TUER LES REBELLES’ à tout bout de champs, tu nuis à ta crédibilité et vas attirer les agents du BSI sur nos basques! Tu pourras faire ça un peu plus tard quand t'auras supprimé tout soupçon quant à tes affinités! »
Ils sortirent de la cantina et se dispersèrent dans la nuit noire de Tatooine.
jeudi 6 janvier 2011
Incertitudes
Tarn regarda Loohy intensément. « Vous êtes sérieuse ? » lâcha-t-il après un bref moment. « J’ai l’air de rigoler ? » rétorqua-t-elle. Durant une fraction de seconde, il eût envie de répondre « oui », mais s’abstînt.
« Comment voulez-vous que je fasse un lien entre des disparitions et des bouts de soie, d’ambre et une dent ? Ce sont des objets usuels qui appartiennent à l’ensemble des cultures des Sorcières ! » Loohy le regardait, l’air vaguement frustré, irrité ou désespéré, il ne pouvait dire. « Très bien », abandonna-t-il, « je vais essayer d’en apprendre plus ». Déjà Loohy tournait les talons, avait-elle un sourire au visage, Tarn n’aurait pas pu le voir, à peine avait-elle prononcée deux syllabes dans un demi-souffle « merci ».
Assis dans le capharnaüm qui lui servait de bureau au Musée d’Histoire Naturelle, Tarn regardait alternativement les objets devant lui. Puis posa sa tête dans ses bras en signe de désespoir. Il était grand temps de prendre un cigarra et un café. S’il était certain d’une chose, c’était qu’aucun des objets devant lui n’allait le renseigner. En revanche, il y avait peut être un lien entre Dathomir et les disparitions. Après tout, l’expédition avait ramené bien plus de Dathomir que ces trois objets. Il craignait cependant que ce qu’elle avait ramené ne fut utile qu’à l’Université au sens large – voire très large – du terme.
De la soie d’araignée, du cuir de wuffa, des dents de rancors, de rares herbes séchées, de l’ambre, des graines d’arbre et de plantes diverses, des tapisseries, des étoffes, des statuettes, des vêtements et des masques, autant de trésors d’ethnologues et de xénobiologistes, mais cela serait-il suffisant ?
Il laissa de côté l’aspect matériel et se concentra sur les informations que l’expédition avait glanées. La politique des Clans, les mœurs des Sorcières, leurs connaissances de la Force mais aussi leurs références à l’Ordre Jedi, leurs relations diverses avec l’Empire. Il lu et relu ses notes durant de nombreuses heures.
La sorcière Rubina avait fait allusion au Chu’unthor – un vaisseau Jedi – et décrit les différents Clans en termes de Jedi ou de Sith. Clairement, les sorcières avaient une connaissance de l’Ordre.
Le fantôme de la matrone du Clan du Rocher Hurlant, Amaya Kimeri avait, quant à elle, fait allusion à une présence impériale sur la planète. Une présence qui dérangeait « l’aura » de la planète et qui semblait avoir été responsable de l’étrange affliction qui avait décimée son Clan.
Les débris du vaisseau que Rubina avait cru être le Chu’unthor étaient celui d’un vaisseau qui s’était écrasé sur la planète il y a de nombreuses années. A l’évidence, en dépit du blocus impérial, un certain nombre de personnes tentait de faire des allers-retours. Soit dit en passant, cela était par ailleurs confirmé par l’unes des questions hypothétiques que posait une Sorcière exilée, « je surprends une Sœur en train de torturer des esclaves Offworlders… ». Il fallait donc bien qu’il y en ait.
Pour autant, rien de tout cela ne pointait dans la direction d’une présence extragalactique qui se livrait à des enlèvements. Si une preuve, même indirecte, existait sur la planète, il fallait encore la découvrir. Quant à savoir si parmi les esclaves présents se trouvaient les recherchés, cela relevait de l’impossible. Les Sorcières traitaient leurs esclaves comme une propriété et Tarn doutait qu’elles gardent une trace de leurs échanges. Il regarda ses notes à nouveau, certaines observations au sujet des esclaves aideraient peut-être à y voir plus clair. La question du rapport des Sorcières à leurs esclaves était évoquée dans deux des dilemmes moraux auxquels les Sorcières exilées devaient répondre.
« Je surprend mon esclave favori dans la couche d’une autre Sœur du Clan. » « Tue les deux sous le coup de la colère pour leur trahison ou bien Si elle le désire pour elle-même permet lui de proposer une marchandise équivalente. ». L’autre dilemme était lui aussi fort curieux. « Une Sœur du Clan souhaite l’amour de son esclave ». « Enseigne lui un sort pour qu’elle contrôle son esprit et qu’il lie son esprit à elle ou bien Offre lui tes conseils pour qu’elle puisse gagner son cœur ». « Tout un programme » pensa-t-il. « On comprend mieux pourquoi l’homme qui s’était évadé n’avait plus toute sa tête ». « Justement…Où est cet homme actuellement ? A défaut, a-t-on une trace de ce qu’il prétend ? » Tarn regarda le chrono à son poignet, il fut tenté d’appeler Loohy, mais se ravisa au vu de l’heure avancée.
L’odeur du café le réveilla. Il leva les yeux, Elia, la guide du musée le regardait amusée. « Dormi ici patron ? » Elle pointa du doigt en sa direction « A voir la trace de votre manche sur votre visage, pas la peine de répondre ». Une demi-heure plus tard, il laissa sur le communicateur de Loohy un message lui demandant de lui transmettre les informations qu’avait rapporté l’esclave en fuite.
Elles étaient maigres et semblaient incohérentes, mais après une longue et fastidieuse vérification (et quelques prises de contact) malheureusement, lui apportaient les réponses qu’il cherchait. Il aurait voulu qu’il en fût différemment.
« Madame le Maire, après avoir étudié les éléments en ma possession, il apparaît qu’un réseau clandestin d’esclaves existe au sein de la société Dathomirienne. Ce réseau est composé d’esclaves en fuite et d’esclaves encore asservis. Leur réseau est dirigé par un homme qui se fait appeler Reen, actuellement au service de la Matrone du Clan du Grand Canyon ou bien du Clan des Chutes Brumeuses (l’information est incertaine). Selon le réseau en place, les derniers esclaves capturés provenaient d’une prison impériale et d’un vaisseau récemment écrasé, le Tzarina. A moins que votre époux ait eu un lien avec l’administration pénitentiaire de l’Empire ou ait utilisé la compagnie Star Tours récemment, ces pistes devraient être non-concluantes. Par ailleurs, les Sorcières de Dathomir ne réduisent en esclavage que les hommes, les femmes que nous recherchons ont donc peu de chance d’être leurs prisonnières.
Je recommande néanmoins que nous poursuivions nos investigations sur Dathomir, il semblerait que la planète recèle de nombreuses surprises – à commencer par cette prison ou bien l’étrange mal qui frappa le Clan du Rocher Hurlant. Les connaissances de la Force des Sorcières méritent par ailleurs une étude plus approfondie. Enfin, il semblerait au vu d’informations partielles, que les Kwi, animaux bipèdes soient une espèce intelligente ou semi-intelligente. Si tel était le cas, nous pourrions par leur entremise apprendre plus encore sur la planète.
Amicalement,
Tarn ».
« Comment voulez-vous que je fasse un lien entre des disparitions et des bouts de soie, d’ambre et une dent ? Ce sont des objets usuels qui appartiennent à l’ensemble des cultures des Sorcières ! » Loohy le regardait, l’air vaguement frustré, irrité ou désespéré, il ne pouvait dire. « Très bien », abandonna-t-il, « je vais essayer d’en apprendre plus ». Déjà Loohy tournait les talons, avait-elle un sourire au visage, Tarn n’aurait pas pu le voir, à peine avait-elle prononcée deux syllabes dans un demi-souffle « merci ».
Assis dans le capharnaüm qui lui servait de bureau au Musée d’Histoire Naturelle, Tarn regardait alternativement les objets devant lui. Puis posa sa tête dans ses bras en signe de désespoir. Il était grand temps de prendre un cigarra et un café. S’il était certain d’une chose, c’était qu’aucun des objets devant lui n’allait le renseigner. En revanche, il y avait peut être un lien entre Dathomir et les disparitions. Après tout, l’expédition avait ramené bien plus de Dathomir que ces trois objets. Il craignait cependant que ce qu’elle avait ramené ne fut utile qu’à l’Université au sens large – voire très large – du terme.
De la soie d’araignée, du cuir de wuffa, des dents de rancors, de rares herbes séchées, de l’ambre, des graines d’arbre et de plantes diverses, des tapisseries, des étoffes, des statuettes, des vêtements et des masques, autant de trésors d’ethnologues et de xénobiologistes, mais cela serait-il suffisant ?
Il laissa de côté l’aspect matériel et se concentra sur les informations que l’expédition avait glanées. La politique des Clans, les mœurs des Sorcières, leurs connaissances de la Force mais aussi leurs références à l’Ordre Jedi, leurs relations diverses avec l’Empire. Il lu et relu ses notes durant de nombreuses heures.
La sorcière Rubina avait fait allusion au Chu’unthor – un vaisseau Jedi – et décrit les différents Clans en termes de Jedi ou de Sith. Clairement, les sorcières avaient une connaissance de l’Ordre.
Le fantôme de la matrone du Clan du Rocher Hurlant, Amaya Kimeri avait, quant à elle, fait allusion à une présence impériale sur la planète. Une présence qui dérangeait « l’aura » de la planète et qui semblait avoir été responsable de l’étrange affliction qui avait décimée son Clan.
Les débris du vaisseau que Rubina avait cru être le Chu’unthor étaient celui d’un vaisseau qui s’était écrasé sur la planète il y a de nombreuses années. A l’évidence, en dépit du blocus impérial, un certain nombre de personnes tentait de faire des allers-retours. Soit dit en passant, cela était par ailleurs confirmé par l’unes des questions hypothétiques que posait une Sorcière exilée, « je surprends une Sœur en train de torturer des esclaves Offworlders… ». Il fallait donc bien qu’il y en ait.
Pour autant, rien de tout cela ne pointait dans la direction d’une présence extragalactique qui se livrait à des enlèvements. Si une preuve, même indirecte, existait sur la planète, il fallait encore la découvrir. Quant à savoir si parmi les esclaves présents se trouvaient les recherchés, cela relevait de l’impossible. Les Sorcières traitaient leurs esclaves comme une propriété et Tarn doutait qu’elles gardent une trace de leurs échanges. Il regarda ses notes à nouveau, certaines observations au sujet des esclaves aideraient peut-être à y voir plus clair. La question du rapport des Sorcières à leurs esclaves était évoquée dans deux des dilemmes moraux auxquels les Sorcières exilées devaient répondre.
« Je surprend mon esclave favori dans la couche d’une autre Sœur du Clan. » « Tue les deux sous le coup de la colère pour leur trahison ou bien Si elle le désire pour elle-même permet lui de proposer une marchandise équivalente. ». L’autre dilemme était lui aussi fort curieux. « Une Sœur du Clan souhaite l’amour de son esclave ». « Enseigne lui un sort pour qu’elle contrôle son esprit et qu’il lie son esprit à elle ou bien Offre lui tes conseils pour qu’elle puisse gagner son cœur ». « Tout un programme » pensa-t-il. « On comprend mieux pourquoi l’homme qui s’était évadé n’avait plus toute sa tête ». « Justement…Où est cet homme actuellement ? A défaut, a-t-on une trace de ce qu’il prétend ? » Tarn regarda le chrono à son poignet, il fut tenté d’appeler Loohy, mais se ravisa au vu de l’heure avancée.
L’odeur du café le réveilla. Il leva les yeux, Elia, la guide du musée le regardait amusée. « Dormi ici patron ? » Elle pointa du doigt en sa direction « A voir la trace de votre manche sur votre visage, pas la peine de répondre ». Une demi-heure plus tard, il laissa sur le communicateur de Loohy un message lui demandant de lui transmettre les informations qu’avait rapporté l’esclave en fuite.
Elles étaient maigres et semblaient incohérentes, mais après une longue et fastidieuse vérification (et quelques prises de contact) malheureusement, lui apportaient les réponses qu’il cherchait. Il aurait voulu qu’il en fût différemment.
« Madame le Maire, après avoir étudié les éléments en ma possession, il apparaît qu’un réseau clandestin d’esclaves existe au sein de la société Dathomirienne. Ce réseau est composé d’esclaves en fuite et d’esclaves encore asservis. Leur réseau est dirigé par un homme qui se fait appeler Reen, actuellement au service de la Matrone du Clan du Grand Canyon ou bien du Clan des Chutes Brumeuses (l’information est incertaine). Selon le réseau en place, les derniers esclaves capturés provenaient d’une prison impériale et d’un vaisseau récemment écrasé, le Tzarina. A moins que votre époux ait eu un lien avec l’administration pénitentiaire de l’Empire ou ait utilisé la compagnie Star Tours récemment, ces pistes devraient être non-concluantes. Par ailleurs, les Sorcières de Dathomir ne réduisent en esclavage que les hommes, les femmes que nous recherchons ont donc peu de chance d’être leurs prisonnières.
Je recommande néanmoins que nous poursuivions nos investigations sur Dathomir, il semblerait que la planète recèle de nombreuses surprises – à commencer par cette prison ou bien l’étrange mal qui frappa le Clan du Rocher Hurlant. Les connaissances de la Force des Sorcières méritent par ailleurs une étude plus approfondie. Enfin, il semblerait au vu d’informations partielles, que les Kwi, animaux bipèdes soient une espèce intelligente ou semi-intelligente. Si tel était le cas, nous pourrions par leur entremise apprendre plus encore sur la planète.
Amicalement,
Tarn ».
mardi 4 janvier 2011
Réunion de guilde, lundi 3.01.2011, 21h…
Makatar *cuve encore son vin*
…
Loohy fit sécuriser la salle de la mairie par Sarad, la garde du corps mandalorienne. Makatar, récemment promu au sein de l’Organisation, se porta volontaire pour prêter assistance, avant que son offre ne fut poliment déclinée. Makatar replaça discrètement sa vibrolame dans son fourreau. Sarad, quant à elle, posa sa lance presque négligemment, mais gardait sa main sur la crosse de son blaster, les sens affutés.
Loohy s’adressa de la sorte à l’audience « Vous n’êtes pas sans savoir que notre organisation reçoit de plus en plus d’informations concernant ce que nous recherchons. Nos récentes informations nous indiquent Dathomir. Makatar a pour mission de mener l’expédition qui devrait bientôt partir. »
Elle sourit brièvement, mais fut étonnée de l’évidente surprise de Makatar Gus, qui éructa « hein ? » lorsqu’il entendit son nom. Un air d’incertitude emplit la pièce et nul doute que l’ensemble des membres de l’Organisation sentirent un flottement amusé. Makatar se reprit néanmoins, alors que Loohy l’invitait à prendre la parole. « A vous Monsieur Gus ! » dit-elle avec emphase, comme pour l’encourager.
Makatar avança avec défiance. Dans un style tout personnel, il s’exprima auprès des membres. « Ok, les filles…merci m’dame le maire. Bon, prenez vos bactas, vos menottes et vos vibrolames, … On part en expédition ! Nom de code : ‘Gonzesses en Chaleur’ ».
Le visage de Loohy blanchit, quelles que furent les idées qui lui passèrent par la tête à ce moment là, elles ne pouvaient être bonnes pour Makatar. Ortzadar, de son côté, ne pu s’empêcher de s’esclaffer, donnant du son à ce que tous ressentaient.
Inébranlable, Makatar poursuivit. « Hum, pardon. Le truc, c’est qu’aucune n’en réchappe ». Si d’aucun avait espéré une partie fine avec les sorcières de Dathomir, il devenait clair, que la chaleur allait être celle de nos blasters… « On ramène le loot ici et on fait le partage du butin à la cantina entre deux verres ». Warlii, le Bothan, faisait luire ses crocs depuis quelques instants, visiblement, ressurgie de la mémoire canine de son espèce, l’idée de planter ses crocs dans de la chair était quelque chose qui provoquait une certaine forme de plaisir. Tarn, quant à lui, se demandait si la présentation n’était pas un peu trop lapidaire, malgré, il était vrai, son caractère ludique. « On va rouvrir la traite des blanches, je vous l’dis ! » Makatar était sur sa lancée. Par défiance ou par sincérité, il présentait par contre un aspect de sa personnalité un peu inquiétant. Warlii, emporté par sa fougue applaudissait à pleines mains et encourageait Makatar, allant jusqu’à l’inviter à devenir maire avant de comprendre l’énormité de sa proposition dans l’instant. « Allez les filles, au pas de course, … le dernier est une fiotte » renchérit Makatar.
C’est alors que le regard de Makatar du croiser celui de Loohy, qui était restée bouche bée durant la courte intervention. Makatar réalisa que son élan l’avait emporté trop loin – sinon pour la mission, au moins pour sa crédibilité. Il balbutia sa gêne, « oups, hum, pardon Madame le maire…ça a été ? » Déjà Loohy le rejoignait, « Parfait. Je vais continuer, vous pouvez aller cuver » dit-elle sèchement. Encore gêné, Makatar rajoutait une dernière fois, « je ne me suis pas trop emporté ? »
Le visage de Warlii fut marqué par une expression d’inquiétude. Il réalisait lui aussi que Makatar était allé trop loin. L’esclavagisme n’était pas le but de l’Organisation, pas plus que la violence gratuite. Tout cela éloignait l’Organisation de son noble objectif, qui décidemment pouvait paraître élusif dans une galaxie en proie à la violence. Féline, Sarad s’était déplacée vers Makatar après que Loohy eut insinuée l’ivresse de ce dernier. Le pas de Sarad semblait dire, « je vais te le dessoûler moi… », un pas menaçant et décidé, peut être mû par l’affront involontaire que Makatar avait fait au Maire et que Sarad, en fidèle protectrice de Loohy était prête à venger. Elle n’en fit rien néanmoins, lisant dans la froide réponse de Loohy une détermination claire. Si vengeance il devait y avoir, elle serait sans force.
Loohy reprit « Vous avez donc compris que vous devez préparer vos affaires au plus tôt. Nous allons vous donner vos paquetages. »
…
Makatar Gus se réveillait difficilement, ouvrant ses yeux collés avec peine. Et cette barre au niveau du crâne... Un étau!
La journée précédente n’était qu’un vague souvenir, nimbé d'éther, comme s’il n’en avait été qu’un simple spectateur.
Il se revoyait en des endroits familiers mais sans la précision qu’il avait habituellement des choses vécues, lorsqu’il était dans un état ‘normal’, si toutefois la normalité avait été une norme chez lui.
« Mais qu’est-ce que j’ai fait hier ? »
Un sentiment de culpabilité inexplicable l’étreignait.
« Hm, grommela-t-il en se frottant les tempes, je n’ai plus l’âge de faire des bringues de cette envergure! »
Il se releva et de multiples douleurs intenses l’assaillirent.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? »
Des plaies bandées parcouraient son corps. Un vague souvenir de rancor cornu, pas ceux qu’on croise régulièrement sur Datho au cours de chasses classiques, plus gros, plus grand... Plus méchant.
Il leva les bras au ciel ... « Je règlerai ça plus tard ».
Il prit une serviette et son respirateur et se dirigea vers une cuve à bacta ... « Un bon bain me fera le plus grand bien! »
Un léger sourire se dessina enfin sur son visage ...
…
Elle était assise à son bureau. La lumière qui éclairait les objets qu’elle observait semblait rendre la pièce encore plus sombre. Son bureau était l’endroit où elle se sentait le plus en sécurité. Il faut dire que Cya et Sarad avaient bien fait les choses. Vidéo surveillance, gardes droids et tout le toutim. Un moustique ne rentrerait pas sans se faire repérer et zigouiller aussitôt s’il s’en prenait à elle. Cela avait été mis en place après son enlèvement puis la tentative d’assassinat. Cya ...elle souriait… il lui manquait. Lui aussi avait disparu. Elle soupira.
Cela faisait un moment que l’expédition était revenue mais elle ne dormait toujours pas. Ses doigts sur les yeux, elle les frotta un moment. Elle eu cette éphémère sensation de soulagement. Puis le flou. Puis à nouveau ces objets sans grand intérêt : de la soie, de l’ambre, et même une dent...
Monsieur Pagott trouverait.
S’il y avait quelque chose à trouver, Pagott trouverait. Lui, au moins était sérieux. Rien à voir avec ce Gus... quel étrange personnage...
Un message fit biper son datapad stoppant net tous les noms d’oiseaux qui lui venaient à l’esprit. Une corvette ? Comment ça une corvette ? Un prisonnier aurait des informations... elle verrait ça demain. Elle devait maintenant voir Alatz, Ortzadar et Annoum. Cela devenait urgent.
Elle éteignit son terminal, la lumière et mis les objets dans une boite pour les ramener à l’Université.
Elle salua le droid en sortant.
Elle entra les codes de sécurité puis sorti de la mairie.
…
Loohy fit sécuriser la salle de la mairie par Sarad, la garde du corps mandalorienne. Makatar, récemment promu au sein de l’Organisation, se porta volontaire pour prêter assistance, avant que son offre ne fut poliment déclinée. Makatar replaça discrètement sa vibrolame dans son fourreau. Sarad, quant à elle, posa sa lance presque négligemment, mais gardait sa main sur la crosse de son blaster, les sens affutés.
Loohy s’adressa de la sorte à l’audience « Vous n’êtes pas sans savoir que notre organisation reçoit de plus en plus d’informations concernant ce que nous recherchons. Nos récentes informations nous indiquent Dathomir. Makatar a pour mission de mener l’expédition qui devrait bientôt partir. »
Elle sourit brièvement, mais fut étonnée de l’évidente surprise de Makatar Gus, qui éructa « hein ? » lorsqu’il entendit son nom. Un air d’incertitude emplit la pièce et nul doute que l’ensemble des membres de l’Organisation sentirent un flottement amusé. Makatar se reprit néanmoins, alors que Loohy l’invitait à prendre la parole. « A vous Monsieur Gus ! » dit-elle avec emphase, comme pour l’encourager.
Makatar avança avec défiance. Dans un style tout personnel, il s’exprima auprès des membres. « Ok, les filles…merci m’dame le maire. Bon, prenez vos bactas, vos menottes et vos vibrolames, … On part en expédition ! Nom de code : ‘Gonzesses en Chaleur’ ».
Le visage de Loohy blanchit, quelles que furent les idées qui lui passèrent par la tête à ce moment là, elles ne pouvaient être bonnes pour Makatar. Ortzadar, de son côté, ne pu s’empêcher de s’esclaffer, donnant du son à ce que tous ressentaient.
Inébranlable, Makatar poursuivit. « Hum, pardon. Le truc, c’est qu’aucune n’en réchappe ». Si d’aucun avait espéré une partie fine avec les sorcières de Dathomir, il devenait clair, que la chaleur allait être celle de nos blasters… « On ramène le loot ici et on fait le partage du butin à la cantina entre deux verres ». Warlii, le Bothan, faisait luire ses crocs depuis quelques instants, visiblement, ressurgie de la mémoire canine de son espèce, l’idée de planter ses crocs dans de la chair était quelque chose qui provoquait une certaine forme de plaisir. Tarn, quant à lui, se demandait si la présentation n’était pas un peu trop lapidaire, malgré, il était vrai, son caractère ludique. « On va rouvrir la traite des blanches, je vous l’dis ! » Makatar était sur sa lancée. Par défiance ou par sincérité, il présentait par contre un aspect de sa personnalité un peu inquiétant. Warlii, emporté par sa fougue applaudissait à pleines mains et encourageait Makatar, allant jusqu’à l’inviter à devenir maire avant de comprendre l’énormité de sa proposition dans l’instant. « Allez les filles, au pas de course, … le dernier est une fiotte » renchérit Makatar.
C’est alors que le regard de Makatar du croiser celui de Loohy, qui était restée bouche bée durant la courte intervention. Makatar réalisa que son élan l’avait emporté trop loin – sinon pour la mission, au moins pour sa crédibilité. Il balbutia sa gêne, « oups, hum, pardon Madame le maire…ça a été ? » Déjà Loohy le rejoignait, « Parfait. Je vais continuer, vous pouvez aller cuver » dit-elle sèchement. Encore gêné, Makatar rajoutait une dernière fois, « je ne me suis pas trop emporté ? »
Le visage de Warlii fut marqué par une expression d’inquiétude. Il réalisait lui aussi que Makatar était allé trop loin. L’esclavagisme n’était pas le but de l’Organisation, pas plus que la violence gratuite. Tout cela éloignait l’Organisation de son noble objectif, qui décidemment pouvait paraître élusif dans une galaxie en proie à la violence. Féline, Sarad s’était déplacée vers Makatar après que Loohy eut insinuée l’ivresse de ce dernier. Le pas de Sarad semblait dire, « je vais te le dessoûler moi… », un pas menaçant et décidé, peut être mû par l’affront involontaire que Makatar avait fait au Maire et que Sarad, en fidèle protectrice de Loohy était prête à venger. Elle n’en fit rien néanmoins, lisant dans la froide réponse de Loohy une détermination claire. Si vengeance il devait y avoir, elle serait sans force.
Loohy reprit « Vous avez donc compris que vous devez préparer vos affaires au plus tôt. Nous allons vous donner vos paquetages. »
…
Makatar Gus se réveillait difficilement, ouvrant ses yeux collés avec peine. Et cette barre au niveau du crâne... Un étau!
La journée précédente n’était qu’un vague souvenir, nimbé d'éther, comme s’il n’en avait été qu’un simple spectateur.
Il se revoyait en des endroits familiers mais sans la précision qu’il avait habituellement des choses vécues, lorsqu’il était dans un état ‘normal’, si toutefois la normalité avait été une norme chez lui.
« Mais qu’est-ce que j’ai fait hier ? »
Un sentiment de culpabilité inexplicable l’étreignait.
« Hm, grommela-t-il en se frottant les tempes, je n’ai plus l’âge de faire des bringues de cette envergure! »
Il se releva et de multiples douleurs intenses l’assaillirent.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? »
Des plaies bandées parcouraient son corps. Un vague souvenir de rancor cornu, pas ceux qu’on croise régulièrement sur Datho au cours de chasses classiques, plus gros, plus grand... Plus méchant.
Il leva les bras au ciel ... « Je règlerai ça plus tard ».
Il prit une serviette et son respirateur et se dirigea vers une cuve à bacta ... « Un bon bain me fera le plus grand bien! »
Un léger sourire se dessina enfin sur son visage ...
…
Elle était assise à son bureau. La lumière qui éclairait les objets qu’elle observait semblait rendre la pièce encore plus sombre. Son bureau était l’endroit où elle se sentait le plus en sécurité. Il faut dire que Cya et Sarad avaient bien fait les choses. Vidéo surveillance, gardes droids et tout le toutim. Un moustique ne rentrerait pas sans se faire repérer et zigouiller aussitôt s’il s’en prenait à elle. Cela avait été mis en place après son enlèvement puis la tentative d’assassinat. Cya ...elle souriait… il lui manquait. Lui aussi avait disparu. Elle soupira.
Cela faisait un moment que l’expédition était revenue mais elle ne dormait toujours pas. Ses doigts sur les yeux, elle les frotta un moment. Elle eu cette éphémère sensation de soulagement. Puis le flou. Puis à nouveau ces objets sans grand intérêt : de la soie, de l’ambre, et même une dent...
Monsieur Pagott trouverait.
S’il y avait quelque chose à trouver, Pagott trouverait. Lui, au moins était sérieux. Rien à voir avec ce Gus... quel étrange personnage...
Un message fit biper son datapad stoppant net tous les noms d’oiseaux qui lui venaient à l’esprit. Une corvette ? Comment ça une corvette ? Un prisonnier aurait des informations... elle verrait ça demain. Elle devait maintenant voir Alatz, Ortzadar et Annoum. Cela devenait urgent.
Elle éteignit son terminal, la lumière et mis les objets dans une boite pour les ramener à l’Université.
Elle salua le droid en sortant.
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Message crypté sur les datapads d'Alatz, Ortzadar et Annoum
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J'ai une mission de la plus haute importance à vous confier.
Veuillez me contacter par retour.
Loohy Arken
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